"Pénurie de logements". Attention. Ce qui reste vrai à Paris et quelques villes est faux dans le reste de la France.
Dans le plus clair des zones rurales c'est la pénurie d'acheteurs potentiels qui est la caractéristique. On connaît de nombreux départements où il y a cent biens à vendre pour un acquéreur potentiel. Beaucoup de villes moyennes (Périgueux, Angoulême, Niort, Guéret, Agen, Cahors, La Roche sur Yon, Millau, Rodez, Montluçon, Aurillac, etc. ne savent plus que faire de biens immobiliers à vendre en surnombre. Des métropoles régionales comme Poitiers, Clermont-Ferrand, Limoges, etc. proposent cinq à sept logements à un acquéreur potentiel !
Un copain mandataire immobilier me dit que l'essentiel, et parfois le plus dur de son boulot, consiste à faire baisser de 40% le prix demandé par le vendeur ! Faute de quoi le bien reste à vendre éternellement. Dans sa ville le prix moyen demandé d'une maison tourne autour de 250 000 euros. Alors qu'en 2012 il n'a pas fait une seule vente au dessus de 170 000 euros et que le plus clair de son marché est constitué de biens vendus entre 50 et 120 000 euros !
Même chose dans de nombreuses régions dont la trop fameuse région PACA. Surtout, avec l'exagération des montants des loyers locatifs (jusqu'à 450 € pour une "studette" de 15 mètres carrés à Nice, Antibes, Cannes et de minuscules studios mal chauffés à 800 € dans l'arrière-pays), il y a de quoi faire fuir les actifs et leurs familles et par là, un potentiel intéressant pour une économie locale. Question de choix de société !
"Pénurie de logements". Attention. Ce qui reste vrai à Paris et quelques villes est faux dans le reste de la France.
RépondreSupprimerDans le plus clair des zones rurales c'est la pénurie d'acheteurs potentiels qui est la caractéristique. On connaît de nombreux départements où il y a cent biens à vendre pour un acquéreur potentiel. Beaucoup de villes moyennes (Périgueux, Angoulême, Niort, Guéret, Agen, Cahors, La Roche sur Yon, Millau, Rodez, Montluçon, Aurillac, etc. ne savent plus que faire de biens immobiliers à vendre en surnombre. Des métropoles régionales comme Poitiers, Clermont-Ferrand, Limoges, etc. proposent cinq à sept logements à un acquéreur potentiel !
Un copain mandataire immobilier me dit que l'essentiel, et parfois le plus dur de son boulot, consiste à faire baisser de 40% le prix demandé par le vendeur ! Faute de quoi le bien reste à vendre éternellement. Dans sa ville le prix moyen demandé d'une maison tourne autour de 250 000 euros. Alors qu'en 2012 il n'a pas fait une seule vente au dessus de 170 000 euros et que le plus clair de son marché est constitué de biens vendus entre 50 et 120 000 euros !
Même chose dans de nombreuses régions dont la trop fameuse région PACA. Surtout, avec l'exagération des montants des loyers locatifs (jusqu'à 450 € pour une "studette" de 15 mètres carrés à Nice, Antibes, Cannes et de minuscules studios mal chauffés à 800 € dans l'arrière-pays), il y a de quoi faire fuir les actifs et leurs familles et par là, un potentiel intéressant pour une économie locale. Question de choix de société !
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